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partie 2: comment fonctionne la machine ?
II - La stimulation cognitive
1 - QU'EST-CE QUE LA STIMULATION COGNITIVE ?
a. Introduction au cerveau :
Le cerveau, jeune ou âgé, peut réorganiser et augmenter les connexions entre ses neurones. Il peut également augmenter l’activité de certains relais qui facilitent la transmission des signaux électriques jusqu'aux nerfs présents dans le cerveau. Ces relais sont appelés des neuromédiateurs*. Toutefois cette capacité va devenir de moins en moins efficace au fur et à mesure que le cerveau vieillit.
Dans le monde scientifique, on appelle cette compétence qu'a le cerveau la plasticité cérébrale. Cette plasticité cérébrale est un phénomène sur lequel sont basés tous les mécanismes de mémoire et d’apprentissage. La plasticité cérébrale est une nécessité vitale pour l'Homme puisqu'elle est nous permet de compenser les effets des lésions cérébrales que l’on pourrait subir suite à un accident ou à une maladie, en créant de nouveaux réseaux de neurones. Ainsi, même si le cerveau a subi des dégâts qui devraient endommager nos capacités physiques et intellectuelles, nous sommes capables d’agir et de vivre normalement. C’est d’ailleurs pour cela que la maladie d'Alzheimer ne se manifeste que dix ou vingt ans après s'être développée dans notre cerveau.
La plasticité cérébrale protège d’autant mieux le cerveau lorsque la personne possède une réserve cognitive* importante. Cette réserve désigne la capacité qu'à le cerveau à continuer de fonctionner normalement lorsque celui-ci a été endommagé, par exemple lors d'un choc crânien important. Cette réserve cognitive contient également la mémoire des connaissances définitives, comme le nombre de jours dans une semaine.
La réserve cognitive varie d’un individu à un autre. En effet, plus le cerveau a été stimulé le long de sa vie, par des études par exemple, ou d'autres activités intellectuelles, plus cette réserve cognitive est vaste.
Le cerveau, jeune ou âgé, peut réorganiser et augmenter les connexions entre ses neurones. Il peut également augmenter l’activité de certains relais qui facilitent la transmission des signaux électriques jusqu'aux nerfs présents dans le cerveau. Ces relais sont appelés des neuromédiateurs*. Toutefois cette capacité va devenir de moins en moins efficace au fur et à mesure que le cerveau vieillit.
Dans le monde scientifique, on appelle cette compétence qu'a le cerveau la plasticité cérébrale. Cette plasticité cérébrale est un phénomène sur lequel sont basés tous les mécanismes de mémoire et d’apprentissage. La plasticité cérébrale est une nécessité vitale pour l'Homme puisqu'elle est nous permet de compenser les effets des lésions cérébrales que l’on pourrait subir suite à un accident ou à une maladie, en créant de nouveaux réseaux de neurones. Ainsi, même si le cerveau a subi des dégâts qui devraient endommager nos capacités physiques et intellectuelles, nous sommes capables d’agir et de vivre normalement. C’est d’ailleurs pour cela que la maladie d'Alzheimer ne se manifeste que dix ou vingt ans après s'être développée dans notre cerveau.
La plasticité cérébrale protège d’autant mieux le cerveau lorsque la personne possède une réserve cognitive* importante. Cette réserve désigne la capacité qu'à le cerveau à continuer de fonctionner normalement lorsque celui-ci a été endommagé, par exemple lors d'un choc crânien important. Cette réserve cognitive contient également la mémoire des connaissances définitives, comme le nombre de jours dans une semaine.
La réserve cognitive varie d’un individu à un autre. En effet, plus le cerveau a été stimulé le long de sa vie, par des études par exemple, ou d'autres activités intellectuelles, plus cette réserve cognitive est vaste.
b. Le fonctionnement de la stimulation cognitive :
Les scientifiques ont ainsi pu établir que la sollicitation des capacités cérébrales d’un patient Alzheimer renforce les réseaux neuronaux atteints ou non atteints. En effet, de même que les muscles, plus les zones du cerveau sont sollicitées, mieux elles fonctionnent. Ainsi, la stimulation cognitive permet de ralentir la progression des lésions causées par la maladie de l’Alzheimer, le cerveau pouvant mieux pallier la perte de ses neurotransmetteurs.
Ces faits expliquent pourquoi les médecins cherchent à stimuler par des exercices différentes fonctions cognitives, telles que l'attention, la concentration, l'orientation spatio-temporelle, la planification, le jugement, l'organisation, la mémoire sémantique* (c'est la mémoire qui contient tous nos connaissances générales sur le monde) et la mémoire implicite* (la mémoire implicite désigne la mémoire inconsciente c’est-à-dire notre capacité à répéter des gestes que nous n’avons pas réellement appris à faire . Cela nous permet donc de réaliser des tâches de façon automatique. C’est ce que l'on appelle la stimulation cognitive.
Les scientifiques ont ainsi pu établir que la sollicitation des capacités cérébrales d’un patient Alzheimer renforce les réseaux neuronaux atteints ou non atteints. En effet, de même que les muscles, plus les zones du cerveau sont sollicitées, mieux elles fonctionnent. Ainsi, la stimulation cognitive permet de ralentir la progression des lésions causées par la maladie de l’Alzheimer, le cerveau pouvant mieux pallier la perte de ses neurotransmetteurs.
Ces faits expliquent pourquoi les médecins cherchent à stimuler par des exercices différentes fonctions cognitives, telles que l'attention, la concentration, l'orientation spatio-temporelle, la planification, le jugement, l'organisation, la mémoire sémantique* (c'est la mémoire qui contient tous nos connaissances générales sur le monde) et la mémoire implicite* (la mémoire implicite désigne la mémoire inconsciente c’est-à-dire notre capacité à répéter des gestes que nous n’avons pas réellement appris à faire . Cela nous permet donc de réaliser des tâches de façon automatique. C’est ce que l'on appelle la stimulation cognitive.
2- QUELLES SONT LES ZONES DU CERVEAU VISÉES PAR LA STIMULATION COGNITIVE ?
a. Le cortex préfrontal dorsolatéral (CPFDL) :
Le CPFDL aide à évaluer le comportement que nous devrions adopter en fonction de la situation et des choix qui nous sont donnés (Par exemple : on vous attaque : qu’allez-vous faire ?).
Le cerveau est composé d’un système moteur* et de sous-systèmes. Le CPFDL est un sous-système qui génère des instructions émotionnelles (le gauche va gérer les sentiments positifs et le droit les sentiments négatifs). Il va créer la configuration corps/cerveau la plus appropriée pour une situation spécifique : en fonction des émotions que nous provoquent la situation dans laquelle nous nous trouvons, le CPFDL va déterminer la meilleure attitude à adopter (gestes, ton de la voix, expression du visage…).
La partie gauche va être impliquée dans les situations d’approche* , celle de droite dans les situations d’évitement*.
Le CPFDL aide à évaluer le comportement que nous devrions adopter en fonction de la situation et des choix qui nous sont donnés (Par exemple : on vous attaque : qu’allez-vous faire ?).
Le cerveau est composé d’un système moteur* et de sous-systèmes. Le CPFDL est un sous-système qui génère des instructions émotionnelles (le gauche va gérer les sentiments positifs et le droit les sentiments négatifs). Il va créer la configuration corps/cerveau la plus appropriée pour une situation spécifique : en fonction des émotions que nous provoquent la situation dans laquelle nous nous trouvons, le CPFDL va déterminer la meilleure attitude à adopter (gestes, ton de la voix, expression du visage…).
La partie gauche va être impliquée dans les situations d’approche* , celle de droite dans les situations d’évitement*.
b. L'aire de Broca et l'aire de Wernicke :
Ces aires sont des éléments essentiels dans le traitement du langage. L’aire de Broca intervient dans la mémoire verbale. Cette aire va déterminer si un mot représente une entité abstraite ou concrète (Une table est par exemple une entité concrète) et participer aux tâches de production (action de conjuguer les verbes par exemple).
L’aire de Wernicke est un élément déterminant du traitement auditif. En effet, cette aire va assimiler le signal sonore qu’aura perçu le tympan pour y associer sa représentation. C’est-à-dire que l’aire de Wernicke va donner du sens et des images aux sons que nous distinguons.
Ces deux aires sont étroitement liées par un faisceau de fibres nerveuses que l’on appelle le faisceau arqué.
Ces aires sont des éléments essentiels dans le traitement du langage. L’aire de Broca intervient dans la mémoire verbale. Cette aire va déterminer si un mot représente une entité abstraite ou concrète (Une table est par exemple une entité concrète) et participer aux tâches de production (action de conjuguer les verbes par exemple).
L’aire de Wernicke est un élément déterminant du traitement auditif. En effet, cette aire va assimiler le signal sonore qu’aura perçu le tympan pour y associer sa représentation. C’est-à-dire que l’aire de Wernicke va donner du sens et des images aux sons que nous distinguons.
Ces deux aires sont étroitement liées par un faisceau de fibres nerveuses que l’on appelle le faisceau arqué.
c. Le cortex pariétal associatif :
Le cortex pariétal associatif est un des principaux acteurs dans l’intégration des informations que nous envoient nos cinq sens (c’est par exemple lui qui va donner l’ordre de retirer la main si elle se place sur une zone brûlante). Cette région du cerveau est aussi impliquée dans la perception de l’espace (la distance entre deux objets), dans l’attention et dans le domaine visuel. Ainsi, cette région donne du sens aux signaux électriques que nous transmettent les yeux.
Pour aller plus loin, c’est aussi cette partie du cerveau qui nous permet de réaliser une intégration multi-sensorielle (associer un son d’aboiement à la conception que l'on a d'un chien par exemple). Il prend aussi part au mécanisme complexe de la mémoire et joue même un rôle dans notre capacité de planification.
Le cortex pariétal associatif est un des principaux acteurs dans l’intégration des informations que nous envoient nos cinq sens (c’est par exemple lui qui va donner l’ordre de retirer la main si elle se place sur une zone brûlante). Cette région du cerveau est aussi impliquée dans la perception de l’espace (la distance entre deux objets), dans l’attention et dans le domaine visuel. Ainsi, cette région donne du sens aux signaux électriques que nous transmettent les yeux.
Pour aller plus loin, c’est aussi cette partie du cerveau qui nous permet de réaliser une intégration multi-sensorielle (associer un son d’aboiement à la conception que l'on a d'un chien par exemple). Il prend aussi part au mécanisme complexe de la mémoire et joue même un rôle dans notre capacité de planification.